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La chapelle Sainte Elisabeth

Durant la Première Guerre mondiale - précisément le 19 janvier 1916 -, l’église paroissiale Saint-Léger fut bombardée. En 1919, un baraquement en bois fut construit sur un terrain de la fosse n°1 des Mines de Lens.

Cette construction servit de lieu de culte jusqu’à la reconstruction de l’église Saint Léger. La chapelle Sainte Elisabeth resta annexée à la paroisse Saint-Léger et servit plus spécialement aux familles polonaises, à partir de 1923. L’église Saint-Léger fut ensuite à nouveau détruite par les bombardements allemands du 23 mai 1940 puis par les bombardements alliés du 16 juin 1944. Sa reconstruction, qui débuta en 1946, était presque achevée en 1949. La chapelle Sainte Elisabeth fut remise en état par la communauté polonaise. Le dimanche, une messe paroissiale y était célébrée, en français, à 7h30, et en polonais, à 10h30. Le besoin d’une église polonaise à Lens se faisait sentir depuis longtemps. C’était, entre autres, le souhait du regretté père Przybysz qui desservait la chapelle Sainte-Elisabeth (1943-1957). Or, celle-ci devenait de plus en plus vétuste et risquait à tout moment de s’écrouler. Considérant cette éventualité très sérieusement, le prêtre fit bâtir une salle à proximité de la chapelle afin qu’elle puisse servir aux activités culturelles des paroissiens mais aussi, provisoirement, de lieu de culte au cas où la construction d’une nouvelle église à l’endroit de la chapelle se concrétiserait. La communauté polonaise de Lens répondit favorablement à l’appel pour construire une nouvelle église. En un mois, elle donna jusqu’à 3 millions de francs. Il faut souligner que le coût total de la construction de cette église s’éleva à 120 millions de francs. Sa réalisation fut possible grâce aux dons des Polonais de la paroisse de Lens et de toute la France. Le « Narodowiec », journal polonais publié en France, fit beaucoup de publicité pour cette construction. L’évêché d’Arras délégua gracieusement son architecte, mais monsieur Andrzej Kulesza est l’auteur des vitraux qui ornent notre église. Monsieur Andrzej Kulesza, architecte, conçut les vitraux de cette église. D’un côté, ils représentent un chemin de croix, symbole de la Pologne souffrante, mais toujours fidèle ; de l’autre, l’histoire de la Pologne depuis le baptême de Mieszko Ier jusqu’à l’indépendance de ce pays, représentée par un aigle blanc couronné. L’église du Millénium fut consacrée par le cardinal Rubin.